11 avril 2008
Absence
Ils marchent, désoeuvrés, dans la ville
Ils marchent, esseulés, dans la foule
et suivent
les gens pressés
les gens préoccupés
ceux qui savent où ils vont
ceux qui savent ce qu'ils font
Désoeuvrés, esseulés, ils marchent
et rêvent
à des ailleurs
Désoeuvrés, esseulés, ils déploient
en leur for intérieur
des gestes des mots
des émois
Désoeuvrés, esseulés, ils tracent
des chemins dans la ville
des chemins où tout s'efface
des chemins qui les délassent
Ils sont là où on ne les attend pas
Ils vont, ils se font et se défont,
Etonnés d'être là où ils ne sont pas.
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