18 mars 2008
Reconnaissance
La vie, t'en es affublé depuis que t'es né
tu comprends rien, t'as rien compris
mais tu la vis
et tu la justifies
c'est juste, non, puisqu'elle est ainsi !
La vie, tu la mènes
et puis tu te justifies
mais toi, tu sais
la peine, la géhenne
tout ce qu'il a fallu contourner
tout ce qui, d'elle, a failli te détourner
Alors, timidement, tu lèves les yeux
pour la regarder
alors, timidement, tu lèves la main
pour l'apprivoiser
alors, doucement, tu élèves la voix
pour la gronder
toi, ma vie, c'est toi qui m'as fait tout ça ?
Bien sûr, elle ne répond pas
Elle fait le gros dos,
Attend, bras ballants, que passe le temps
de l'orage et de la rage aux dents
Alors et alors seulement,
tu baisses tes yeux
tu tends ta main,
... elle... vient
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