Des voeux pour la Paix

au Japon on dit qu'il faut plier 1000 grues de papier
pour voir un voeu exaucé
j'en ai plié, j'en ai dessiné, je vais continuer...
cela me donne aussi l'occasion de réfléchir et méditer,
en écoutant et réécoutant cette splendide émission :
http://www.franceinter.fr/emission-sur-les-epaules-de-darwin-liberte-egalite-fraternite

Merci Monsieur Ameisen, merci France Inter !

Pour partager, modestement, plus largement, j'ai retranscrit et copié ci-dessous des extraits du discours prononcé par Kailash Satyarthi à Oslo, quand il a reçu le prix Nobel de la Paix en 2014 :

"Amis, il n’y a pas de plus grande violence que de priver nos enfants de leurs rêves.

Les droits, la sécurité, l’espoir ne peuvent être rétablis que par l’éducation.

Les solutions sont en train d’émerger. Ces solutions ne peuvent pas être trouvées dans de seules conférences ou dans des prescriptions données de loin, elles résident dans de petits groupes et dans des organisations locales et chez des personnes qui se confrontent chaque jour à ces problèmes. Même si elles demeurent non admises, méconnues ou inconnues, les solutions sont là, dans ces petits groupes, dans ces organisations locales et chez ces personnes.

Amis, nous vivons à une époque de globalisation rapide, nous sommes connectés par internet, nous échangeons nos biens et nos services dans le cadre d’un seul marché global, des milliers de vols nous connectent chaque jour d’un point à un autre du globe, mais il y a une déconnection grave, c’est le manque de compassion. Transformons ces compassions individuelles en une compassion globale. Globalisons la compassion.

Faisons en sorte d’unir le monde à partir de la compassion pour nos enfants.

 Je demande : les enfants de qui sont-ils ceux qui cousent les ballons de football mais n’ont encore jamais joué avec, je demande : les enfants de qui sont-ils, ceux qui récoltent le cacao mais qui n’ont encore jamais goûté le chocolat, les enfants de qui sont-ils, ceux qui sont en train de mourir d’Ebola, les enfants de qui sont-ils, ceux qui sont enlevés et retenus en otages ?

Je me souviens d’une petite fille de 8 ans que nous avons délivrée du travail forcé dans une carrière de pierres. Lorsqu’elle fut assise dans ma voiture, juste après que nous l’ayons sauvée, elle me demanda : « Pourquoi n’êtes-vous pas venus plus tôt ? » Sa question et sa colère me bouleversent toujours, elle a le pouvoir de bouleverser le monde entier. Sa question s’adresse à nous tous. Qu’attendons-nous, que faisons-nous ?

Les enfants s’interrogent sur nos inactions et observent nos actions.

Chaque minute compte, chaque enfant compte, chaque enfance compte.

Je récuse cette culture du silence et cette culture de passivité, cette culture de neutralité.

 Les gouvernements doivent développer des politiques bienveillantes à  l’égard des enfants et investir dans l’éducation et dans l’avenir des jeunes.

 Nous devons être audacieux, nous devons être ambitieux et nous devons avoir de la volonté. Nous devons tenir nos promesses."

Comments

[fafou]

Magnifique, que d'émotions, merci.